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Shugyo
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11 janvier 2008

ANIME: Blue Gender

[u][b]Résumé de l'histoire (spoile les premiers épisodes):[/b][/u]

2009, Tokyo, Japon.
Une nouvelle maladie est apparue. Maladie génétique, présumée grave, elle a été découverte et diagnostiquée rapidement, grâce aux progrès de la science et de la médecine. Altération imprévue du génôme humain, on ne sait que peu de choses sur ses symptômes. Mais le monde de la recherche médicale s'inquiète: la maladie pourrait s'avérer être un péril plus grave encore pour l'humanité que le SIDA. Sans traitement pour espérer soigner les malades une fois le syndrome déclaré, la médecine ne leur offre qu'une alternative: un nouveau procédé d'attente de traitement, sorte d'hibernation en caisson. On les réveillera lorsque les progrès de la science auront apporté un remède. Le choix est dur, il signifie abandonner sa vie, dire au revoir à ses proches et accepter de se réveiller dans un monde futur qui n'aura peut-être rien à voir avec celui qu'on connaît. Mais, sous le conseil d'un ami, pratiquement son seul proche, c'est le choix que fait Yuji, un jeune adulte malade: accepter une prison de sommeil, en attendant d'être éveillé pour être guéri.
De nombreuses années plus tard...
Le caisson dans lequel Yuji repose depuis 2009 s'ouvre alors que son processus de réveil s'achève. Dans une salle sombre et crasseuse, de nombreux caissons comme le sien, vides, et eventrés. Tout semble à l'abandon. En quelques secondes, Yuji se rend compte qu'il n'y a que trois présences animées proches de lui, mais qui ne semblent pas vraiment l'acceuillir comme un malade:  une créature à la carapace bleu nuit, de la taille d'une voiture, et deux machines de forme grossièrement humanoïde, dont les pilotes, qui semblent humains, arborent d'effrayants masques évoquant des crânes ricanants.
Avant qu'il n'ait le temps d'analyser ces nouveautés de son regard encore embué par le long sommeil, le fracas apocalyptique des armes dont sont hérissées les machines retentit, noyant la chambre de réveil sous le feu et l'acier. D'autres crétures apparaissent, de plus en plus nombreuses, alors que les machines tentent de suivre Yuji qui s'enfuit à toutes jambes....
Pour s'arrêter face à une créature semblable à celle qui l'attendait à son réveil, très occupée à ... stocker des cadavres humains dans de la gélatine verte, pour son prochain repas. Alors que la créature, au fait de sa présence, se retourne contre lui, décidant sans doute de l'ajouter au menu, une machine parvient jusqu'à lui et réduit au silence le monstre. Le pilote s'extrait du véhicule. C'est une jeune femme. Sans expression. Sans présence. Immédiatement perçue comme froide, inhumaine. Elle a pour mission de ramener "les specimens", c'est à dire lui, et d'autres humains en sommeil si elle en trouve en vie, à ses supérieurs. Proie ou Cobaye, Yuji comprend que c'est là le choix qui va déterminer son destin.
Welcome to Hell.

[u][b]Première impression:[/b][/u]

Mais euhhhhh ! C'est la première réaction qu'on a à la vue des premiers épisodes de cette série.
L'impression d'être complètement largué, comme le héros, dans un monde pourtant habituel aux boulotteurs d'animes de tout poil, mais qui brise tous ses codes, enfreint toutes ses règles.
Au premier épisode, très sombre, très inhumain, tout en non finesse et en baston mecha vs. insectes géants, on s'attend à un Starship Troopers à la sauce nippone, c'est à dire avec des méchas, des pilotes, une ambiance du tonnerre et des héros toujours en vie après une baston au cure-dent avec un monstre de 10 tonnes, une chute de 25 mètres d'un building, le tout avec à peine un saignement de nez... Pour la fille croisée au bas de l'immeuble ! (^^).
Et ben pas du tout ! Si l'anime, d'un point de vue analyse zéro/ première approche, est en effet un Starship Troopers à la japonaise, il a, en plus du film (que j'aime moyennement au demeurant, sauf au niveau décalé):
- une vraie histoire.
- débouche (du moins peut déboucher, ça dépend de vous) sur une vraie réflexion sur notre monde, notre société, et la planète sur laquelle nous vivons, et l'interaction... désastreuse, entre les deux.
- de bons personnages qui sont intéressants, complexes et évolutifs.
Bref, tout ce que Starship Troopers n'a pas ^^ !

Je disais un anime qui va à contre-pied des codes du Shonen Mecha bourrin, mais qui s'inscrit aussi dans un courant moderne du Shonen Mecha où les bastons sont pratiquement de second plan. On sent en effet, dans la loose permanente de l'équipe, les regards horrifiés et perdus du héros, et la tristesse globale de l'anime certains parfums d'un Evangelion ou d'un Rah Xephon. Simplement l'orientation va moins vers le drame personnel (quoique), et plus vers une réflexion écologique de notre comportement social, un peu comme dans X de Clamp.

A côté de cette trame, qui écrit l'Histoire de Blue Gender, il y a une autre trame, peut-être encore plus importante, qui écrit une histoire dans l'Histoire. Celle de la rencontre des deux héros, Marlene et Yuji, une relation compliquée, comme on les aime, à la japonaise, oscillant en permanence entre l'inhumanité des survivants, vivant dans une société de survie techno-scientifico-militaire tout ce qu'il y a de plus totalitaire, et qui a banni toute forme de sentiments, l'horreur et la détresse de la situation, et l'humanité, d'abord celle de Yuji, qui a connu un monde comme le nôtre, puis celle de Marlene, qui s'éveille alors que celle de Yuji s'effondre. L'humanité, un bien précieux, qui s'éteint encore plus vite que les restes de l'humanité, un bien partagé entre les deux héros. Mais un bien tellement rare qu'ils ne semblent pas capable de la ressentir en même temps, de s'en couvrir tous les deux à la fois...

Car, là par contre on s'en doutait, entre des monstres qui ne vivent que pour détruire la civilisation des hommes, une société militarisée à l'extrême et totalement "inorganique", des combats dantesques entre les deux factions, des accidents bêtes, des catastrophes, du sang, des tripes, du feu et de l'acier, que peut-on raconter d'autre... qu'une histoire d'amour ! ^^ ^^

[u][b]Critique Technique:[/b][/u]

[b]Graphisme:[/b]
Je dois dire que le style graphique m'a un peu surpris au début. L'anime date de quelques années, aussi il n'est pas comme Madlax, Elfen Lied où autres productions récentes. Mais c'est plus une histoire de mode de chara design ou d'incrustations que de qualité. C'est très beau. Au niveau du style je trouve quelque chose qui rapproche d'X de Clamp où des Chroniques de la Guerre de Lodoss, notamment au niveau des expressions faciales, faites à grand renfort de longs cils pour les filles et de soucils épais pour les garçons.
Pour le reste, les décors sont beaux, pas au top du top mais vraiment de qualité (et c'est pas facile de dessiner des ruines !), même si le côté propret des installations militaires de Second Earth fait très Star Wars, et semble trop avancé technologiquement par rapport au reste, matériel militaire et navettes orbitales.
Seul bémol, à mon goût: le camp d'en face. Les Blues, c'est à dire les insectes géants, ne sont pas très organiques, et font très mechas, surtout les premières espèces rencontrées. On n'est pas tombé non plus au niveau caricatural des anges d'Evangelion, mais disons que le monster design a un peu vieilli.

[b]Animation:[/b]

Pas grand chose à dire, c'est fluide, net, sans ratages, sans plans fixes démesurés, dans un standard années 2000 de qualité, mais sans prétentions non plus. J'ai un peu regretté que les mechas roulent au lieu de courir, mais, au final, ça fait plus réaliste, plus machine, et c'est digne d'un niveau technologique moyen, d'un futur proche, donc c'est scénaristiquement approprié.

[b]Musique:[/b]

J'ai tendance en général à trouver les musiques d'animes plus que remarquables, au point de les écouter en temps que musiques seules, genre classique ou BO de films. Ici, rien de tout cela. La musique est discrète, c'est une BGM qui accompagne l'histoire, mais pas vraiment un point fort de l'anime. Après un visionnage, je n'ai retenu aucun air majeur. L'accompagnement des scènes est bon, mais il n'y a rien de remarquablement bon... ni rien de remarquablement mauvais non plus d'ailleurs.

[b]Voix VO:[/b]

Un peu pareil que pour les musiques, les voix sont bien faites, pas de décalage entre psychologie des persos et voix, mais rien de remarquable non plus... A part la Seiyyu de Marlene, qui réalise une véritable performance de froideur durant les premiers épisodes, et qui doit attendre longtemps pour s'exprimer, avec une sensibilité d'artiste conforme au déroulement de l'histoire. Marlene est un personnage attachant et sensible, mais contenu, caché derrière une armure de soldat. Et c'est ce que retranscrit parfaitement la doubleuse. Bravo !

[u][b]Critique Scénaristique (spoilers!):[/b][/u]

Grosse surprise, je m'attendais à beaucoup moins bien au regard des premiers épisodes. De nombreux retournements de situation et changements psychologiques dans les persos permettent d'atteindre un dynamisme scénaristique bienvenu dans un segment d'animes qui a connu des années de standard au point de devenir classique, et parfois lassant. Ca reste un Hard Shonen, ça reste bourrin, ça part pas en délire philosophique à la fin, mais on est loin de certaines séries de notre enfance où on enchaîne les bastons avec une petite historiette pas terrible qui essaie de surnager au milieu de tout cela.
Globlement, Blue Gender est un drame en 5 actes, tous différents, avec des atmosphères et des personnages secondaires complètement différents. Seuls les deux héros, Marlene et Yuji, restent le fil conducteur de l'anime.
Acte 1: on est en pleine action, en plein combat, sur une Terre dévastée, livrée aux Blues qui arpentent les ruines de notre civilisation et construisent leurs nids dans nos grandes villes. Mais ça n'est qu'une introduction. Très vite, les pertes du groupe de sauvetage transforment l'ambiance d'un combat désespéré mais furieux, en une fuite, puis un exil, désespéré, mais plus paisible au fur et à mesure que les héros s'éloignent des villes.
Acte 2: on passe du film de guerre ultra-violent au road movie. Du Japon, nos héros passent par la Corée, à la recherche d'un site de lancement de navette qui les amènera dans la base où les derniers hommes résistent, dans l'espace, en orbite autour de la Terre: trois gigantesques stations orbitales abritant ce qu'il reste de l'humanité: 300 000 sarcophages de stase, abritant autant d'humains en sommeil, et une vingtaine de milliers d'hommes et de femmes en éveil, soldats, médecins, ingénieurs, chercheurs... et dictateurs. La base du Japon étant sous contrôle des Blues, les survivants de l'équipe de recherche de "Sleepers" (les gens endormis avec la maladie de Yuji), celle de Corée ayant subi le même sort, les héros doivent atteindre, à pieds, la prochaine base de lancement: le cosmodrome de Baïkonour... Pas vraiment la porte à côté ! ^^
Acte 3: Arrivés à Baïkonour, et partis dans l'espace après une sanglante bataille, nos héros rejoignent leur havre de paix. Enfin, presque... C'est un nouvel ennemi qui les attend. Marlene a compris qu'elle ne se pouvait plus se passer de la présence de Yuji. Mais les autorités militaires et scientifiques ne sont pas de cet avis. Jusqu'à ce que quelque chose soit trouvé approprié dans leur relation, leur combat pour se voir sera presque aussi rude que leur combat contre les Blues sur Terre.
Acte 4: Les fruits de l'Expérience commencent à mûrir. Second Earth lance des assauts massifs contre les Blues, et reprend du terrain. La solution appliquée semble sans limite, et on croit sentir poindre la fin de l'histoire. Mais il ne faut pas oublier que certains insecticides miracles sont aussi dangereux pour leurs utilisateurs... ^^
Acte 5: Dénouement, là je peux rien vous dire. Si, allez, juste pour vous mettre dans le brouillard. Dans les années 90 (ou plus tôt mais je n'en ai eu connaissance que dans les 90's), une nouvelle théorie cythologique apporte une explication au cancer et à la maladie d'Alzheimer: la théorie du suicide cellulaire planifié. Selon cette théorie c'est un message de l'organisme à une de ses cellules, lui signalant qu'elle est désormais remplacée, et donc inutile, qui déclenche la mort de celle-ci, par suicide. Un cancer, par exemple, est donc un amas de cellules refusant de mourir pour le bien général de l'organisme, ne percevant pas ou n'interprétant pas correctement le message de mort de l'organisme. Le rapport ? me demanderez-vous ? Et bien si, il y en a un. Vous verrez... Et non, d'avance non, ça n'est pas le plan d'une arme secrète ultime. C'est juste une conclusion en forme de grosse claque à l'auditoire, qui remet en question jusqu'à la définition même du Bien et du Mal dans le contexte de l'anime, et un peu plus loin, si on a envie de réfléchir un peu...

[u][b]Présentation et critique des personnages:[/b][/u]

Blue Gender comporte beaucoup de personnages, mais seuls deux d'entre eux méritent le vrai titre de héros de l'histoire. Je vous laisserai découvrir les autres par vous même ! ^^

[b]Marlene:[/b]
Normalement, Yuji est le véritable héros de cet anime, mais, si je commence par Marlene, ça n'est pas juste par égard pour les dames, c'est aussi pour ça: vous voulez une vraie bonne raison de regarder Blue Gender ? En voici une: Marlene Angel (la bien nommée ^^).
Bon, je vais vous passer les détails usuels: oui, elle est super mignonne, et non, ça n'est pas tout ce qu'elle a (bien qu'elle soit blonde comme les blés ^^). Puisqu'on en est à la partie physique, je décerne une mention spéciale au coiffeur. Chapeau! Un carré plongeant formant comme une colerette de cheveux autour du visage de l'héroïne, c'est déjà très beau. Mais avec une double queue de cheval qui part d'en dessous, dans le dégradé, de part et d'autre de la nuque de l'héroïne, je dois dire, c'est sans égal ! ^^ Je suis sur que ça serait primé à un concours de coiffure ! (MDR). Aucun commentaire sur l'aspect pratique de cette coupe, puisque Marlene est tout de même un officier pilote de Mecha..... ^^
A part ça, Marlene paye surtout pour sa psychologie, qui évolue énormément au cours de l'anime. D'abord froide, mécanique, sans émotion ni sentiment, plus même que la moyenne de sa société militarisée à l'extrême, on la découvre comme une vierge guerrière ne connaissant que les champs de bataille, abrutie par le sang, la douleur, les camarades disparus ou tout bonnement déchiquetés sous ses yeux... Elle a le regard vide d'un soldat qui aurait enchaîné la 2e guerre mondiale sur le front Russe, la Corée et le Vietnam, sans pause café !
Particulièrement choquante, au début de l'histoire elle se réfère à Yuji comme au "specimen", ne le considérant même pas comme humain. Elle semble insensible à tout, et elle ne semble même pas attristée lorsque son "partenaire sexuel" (l'anime est cru sur le sujet: dans la société de Second Earth, le sexe est un besoin naturel, comme la nourriture, au même rang, et l'amour n'existe pas) se fait tuer brutalement à ses côtés au second ou troisième épisode.
Mais ce masque, aussi froid et inquiétant que la devanture de son casque de pilote, n'est pas sa nature profonde. Groggy, endormie, sa nature humaine a simplement trop souffert de ce qu'elle a vu et vécu pour s'exprimer encore. Son entraînement militaire, aux concepts sacndaleusements inhumains, a fini d'effacer la femme derrière la guerrière. Et pourtant... Un long voyage en duo avec Yuji, en direction de Baïkonour, dans les steppes désertes d'humains, mais aussi de Blues, va réveiller en elle des instincts, puis des pensées, qui lui étaient devenus totalement étrangers. De retour sur Second Earth, l'attachement qu'elle porte à Yuji, qu'elle ne peut encore ni nommer, ni comprendre, va se manifester par son Réveil: Marlene finira l'anime avec une humanité retrouvée, plus forte même que celle de Yuji, qui n'a pas eu à expérimenter de si longues années une survie dans un système parfaitement déshumanisé. Définitivement attachante, Marlene a rejoint mon Panthéon de mes héroïnes d'animes favorites, avec Mireille, Madlax, Kanoe, Saeko, et bien d'autres... ^^

[b]Yuji:[/b]

Bon je veux bien être partisan, mais Yuji n'est pas le héros d'anime au physique le plus convaincant: disons même qu'il est bateau: décoloré (pour un japonais, c'est à dire rouquin ^^), une coupe à la Wolverine, grand et baraque, le chara design n'est pas des plus recherché. Si le but recherché était d'en faire un monsieur tout le monde, c'est louable, mais dans ce cas il aurait fallu éviter le côté bête de sport. Enfin, passons. Yuji est au début de l'anime l'archétype de l'adulescent japonais rebelle, c'est à dire un crétin qu'on a envie de baffer au bout de trente secondes. Le genre à se plaindre de l'autorité et des règles de ses protecteurs, tous militaires, alors qu'un pas de travers le transformerait instantantanément en sushi pour Blue !
Mais, au fil de l'anime, alors qu'il s'implique maladroitement et refuse d'être un boulet, un sujet à ramener en un seul morceau, d'abord touchant, par ses maladresses, puis par son humanité, il va déployer une activité qui signe sa principale qualité: l'énergie. Une fois canalisée, et que quelques combats lui auront montré comment survivre et surtout comment mourir bêtement, c'est à dire une fois qu'il aura pris un peu la mesure de la situation, Yuji devient bien plus intéressant: bien qu'on découvre ce monde par ses yeux, il refuse d'être spectateur, et suit une Marlene dont, comme c'est souvent le cas quand un homme ne comprend rien à une femme (je ne veux pas dire rien, ce qui est normal, mais particulièrement rien de rien ^^), il est rapidement tombé amoureux. Les évènements sur Second Earth feront que c'est elle, au bout d'un moment, qui va devoir le suivre lui, et où ils traverseront des moments très difficiles relationnellement parlant (oui, relationnellement, sinon à part ça leurs moments sont naturellement toujours horriblement difficiles ^^).
Bien qu'il ait un petit problème aux chevilles sur le troisième quart de l'anime, Yuji reste bien plus constant que Marlene, ce qui en fait donc un perso moins intéressant. Mais il mérite tout de même sa place de héros, à l'inverse de certains autres bien connus (qui passent leur vie à tomber dans les ravins pour emmerder les copains ^^ (juste un exemple, je n'ai rien contre Seiya...))

[u][b]Conclusion et notation:[/b][/u]

Blue Gender, c'est donc avant tout un scenario de bonne qualité, une vraie histoire avec des vraies racines profondes qui interpèlent, et deux personnages de bonne facture (avec mention spéciale pour l'héroïne).
Mais ça n'est pas le plus grand anime de tous les temps, principalement à cause de la technique, pas mauvaise mais trop standard, et d'une bande son qui ne tire pas son épingle du jeu parmi la concurrence. Pour moi la BO c'est presque 25 - 30 % de ce qui fait un bon anime, et là c'est passé à côté.

Ceci étant, ça reste un très bon anime (sinon je n'aurais pas écrit la critique ^^), que je vous recommande chaudement, pour peu que son aspect cru, sans concession et très violent ne vous rebute pas (si vous avez aimé Elfen Lied, cependant, ne tenez pas compte de l'avertissement, où vous allez mourir de rire ^^).

A voir, et à revoir, quand même, pour l'histoire et Marlene.
Allez, je mets 8/10, et c'est bien mérité !

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